1912, Wilfrid Michael Voynich, antiquaire new-yorkais d’origine polonaise, se rend à Frascati, près de Rome, à la villa Mondragone appartenant aux Jésuites. Il achète une malle contenant une trentaine de livres anciens. Parmi eux, se trouve un ouvrage écrit sur un vélin qui est illustré de plantes, de figures d’astronomie, de signes du zodiaque, de scènes de balnéothérapie. Hélas, la langue utilisée est indéchiffrable.
Depuis lors, nombre de cryptographes s’y sont cassés les dents. Tel un astre lointain dont la lumière s’étiole et se ravive, ce codex scintille mais garde son mystère linguistique.
Elsa de Cormont, sensible au chuchotement des pierres et à la source Q, ne peut pas rester indifférente au manuscrit dit « de Voynich », surtout quand elle est sollicitée par les circonstances. Toutefois, plutôt que de s’épuiser sur le décryptage, elle préférera se pencher sur les illustrations et les indices qu’elles recèlent.